Publié dans Société

Attaque avortée à Andohatapenaka - Trois agresseurs éliminés

Publié le mardi, 07 janvier 2025

Lundi dernier vers 23h, plusieurs coups de feu ont à la fois surpris et terrorisé les habitants du quartier d'Andohatapenaka, en particulier dans les parages de l'endroit dit « Coco ». A un angle de rue, trois corps inanimés et baignant dans une mare de sang gisaient sur le sol. Les armes à feu qu'ils ont utilisées pour affronter la Police, trônaient près des cadavres. Ces trois lascars tués, leur quatrième complice ayant réussi à s'échapper au moment de la fusillade, seraient sur le point d'envisager de commettre une attaque dans les parages, lorsque les éléments de l'Unité d'intervention rapide ou UIR de la Police étaient intervenus pour les empêcher d’agir.

 

En effet, cela fait un certain temps que les suspects ont accumulé les plaintes formulées à leur encontre par des riverains. Depuis, les Forces de l'ordre ont intensifié la surveillance, dépêchant sur place ses éléments en tenue civile, histoire d'épier justement les suspects, jusqu’à ce que le jeu de cache-cache ait ainsi débouché sur ce sanglant accrochage, ayant porté un rude coup aux agresseurs. Ces derniers, en voyant les policiers s'approcher d'eux, ont dégainé leurs armes, prêts à faire feu. Ce qui a contraint les hommes de l'UIR à réagir immédiatement, en utilisant les grands moyens : l'élimination des malfaiteurs.

Depuis longtemps,  ce dernier point de la rive occidentale de la ville est toujours considéré comme une zone rouge du fait des actes de banditisme qui s'y sont multipliés, notamment le soir.  De plus, les plaintes venant des habitants n'ont pas laissé de marbre la Police. D'où l'opération musclée qui s’est tenue dans la nuit du lundi dernier.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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